| Points clés | Détails à retenir |
|---|---|
| 🗿 | Origine remontant à l’Égypte antique |
| 👑 | Héritage culturel transmis jusqu’à Malte |
| 🐕 | Morphologie élancée et athlétique |
| 👃 | Olfaction fine, adaptée à la chasse |
| 🏃 | Énergie vive, besoin d’exercices réguliers |
| ❤️ | Compagnon loyal et affectueux |
Le Pharaoh Hound fascine par son allure majestueuse et sa lignée qui se perd dans les sables de l’Égypte ancienne. Au-delà d’une simple élégance, ce chien affiche un flair remarquable, héritage de ses missions de chasse. On imagine volontiers ses ancêtres gambadant parmi les pyramides, mais son histoire a surtout été façonnée sur l’île de Malte avant de conquérir le reste de l’Europe. Aujourd’hui, il séduit familles et passionnés de chiens de chasse grâce à un tempérament à la fois doux et dynamique. Entre sociabilité, instinct de chasseur et silhouette gracieuse, le Pharaoh Hound suscite autant l’admiration que la curiosité. Plongeons ensemble dans les détails de cette race empreinte de mystère et de raffinement.
Origines et héritage historique
Le parcours du Pharaoh Hound débute dans les gravures et statuettes égyptiennes vieilles de plus de 4 000 ans. Les anciens Égyptiens élevaient des chiens au museau allongé et aux oreilles droites, compagnons de chasse et symboles de divinité. Bien que le lien génétique direct reste débattu, la ressemblance frappante a valu au chien son nom évocateur. Sur l’île de Malte, il est appelé Kelb tal-Fenek, « chien du lapin », car il excelle à traquer ce gibier. Là, sa silhouette et sa couleur ambre se sont fixées au fil des siècles, jusqu’à son arrivée en Angleterre à la fin du XIXᵉ siècle.
La reconnaissance officielle du standard date de 1963, par la Fédération cynologique internationale, mais les premières exportations vers le Royaume-Uni remontent à la décennie précédente. Les éleveurs maltais ont peu à peu peaufiné le type : un corps musclé sans lourdeur, une tête fine, un (nez) sens olfactif redoutable. Cette stabilisation a permis d’imposer le Pharaoh Hound dans les concours européens, où son allure aristocratique demeure inégalée.
Apparence physique
Au premier regard, on remarque la ligne parfaite de son encolure, prolongée par une poitrine profonde et une croupe légèrement inclinée. Les membres fins mais solides se terminent par des pieds compacts. Les poils, courts et serrés, varient du sable clair au fauve foncé. Sous le soleil, le pelage semble littéralement s’illuminer, comme si le chien portait la chaleur du désert en lui.
| Caractéristique | Standard FCI |
|---|---|
| Hauteur au garrot | 53–63 cm |
| Poids | 16–20 kg |
| Couleur | Sable à fauve (rougeâtre possible) |
| Oreilles | Droites, mobiles, bien dressées |
| Yeux | Ambrés, expression vive |
| Queue | Longue, portée basse au repos |
Les couleurs uniformes sans marque blanche excessive traduisent la pureté du type. Chez certains individus, un liseré blanc sur le museau ou la poitrine peut apparaître, mais la préférence va aux robes homogènes, évoquant le désert. La musculature, visible sous la peau, confirme un équilibre entre force et légèreté.
Caractère et comportement
Sociabilité et tempérament familial
En famille, le Pharaoh Hound se révèle tendre et joueur. Son tempérament curieux l’incite à participer à chaque activité, de la randonnée matinale au simple moment de détente sur le canapé. Il noue des liens forts avec ses propriétaires et s’entend généralement bien avec les enfants, pourvu qu’on respecte son besoin de récupérer après l’effort.
Instincts de chasse et besoins spécifiques
Malgré son comportement affectueux, c’est avant tout un chien de chasse. L’instinct de poursuite arpente chaque parcelle de son ADN : un lapin ou un écureuil aperçus au loin déclenchent une concentration intense. Sans un environnement sécurisé ou un solide rappel, le risque de fugue augmente. Pour canaliser cette énergie, on privilégie des promenades en terrain clos ou des séances de lure coursing qui satisfont son impulsion naturelle.
Santé et entretien
La longévité moyenne du Pharaoh Hound oscille entre 12 et 14 ans. Relativement rustique, il n’éprouve pas de prédispositions massives à des maladies héréditaires, mais certains sujets peuvent parcourir
- la dysplasie de la hanche,
- la luxation de la rotule,
- les sensibilités cutanées dues aux piqûres d’insectes.
Le pelage court limite l’entretien : un brossage hebdomadaire suffit à éliminer poils morts et impuretés. Par contre, l’exposition prolongée au froid réclame un manteau adapté, notamment lors de sorties hivernales.
Vie quotidienne et activités recommandées
Pour s’épanouir, ce chien exige au minimum une heure d’exercice soutenu par jour. Les sports canins conviennent parfaitement, qu’il s’agisse d’agility, d’obéissance ou de pistage. L’idée n’est pas de solliciter ses pattes, mais aussi son intellect. Les jeux de recherche de friandises, les parcours olfactifs et les séances de renforcement positif peuvent instaurer un vrai partenariat.
- Balades en terrain varié pour diversifier les stimuli
- Lure coursing pour libérer son instinct de piste
- Jeux d’intelligence pour prévenir l’ennui
- Séances de socialisation avec d’autres chiens
En maison avec jardin, il utilise l’espace pour se défouler, mais il demande aussi la présence de son humain. Abandonnez l’idée d’un chien d’extérieur isolé : il souffrirait rapidement de solitude.
FAQ
Quelle est l’origine du Pharaoh Hound ?
Ses formes rappellent les chiens d’Égypte antique, mais le standard s’est surtout fixé sur l’île de Malte, où il chassait le lapin dès le Moyen Âge.
Comment entretenir son pelage ?
Un brossage par semaine préserve la brillance et la propreté du pelage. Quelques lingettes ou un bain occasionnel suffisent en cas de salissure.
Est-il adapté à la vie en appartement ?
Possible si vous compensez par des sorties sportives quotidiennes et un accès à un espace clos pour lâcher la bride à son énergie.
Comment stimuler son intelligence ?
L’agility, le pistage ou les jeux de réflexion qui mêlent odorat et récompense constituent d’excellents exercices mentaux.
Quelle est son espérance de vie ?
Entre 12 et 14 ans, pour peu qu’on surveille sa santé articulaire et qu’on respecte ses besoins d’activités.
