Points clés | Détails à retenir |
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🐾 Origine | Créé en Vendée au XVIIIᵉ siècle |
📐 Taille | Mesure entre 34 et 38 cm au garrot |
🎨 Pelage | Présente une robe rude et longue |
❤️ Tempérament | Affectionne la compagnie humaine |
🏃 Activité | Demande des promenades dynamiques |
🩺 Santé | Bénéficie d’une longévité de 12 à 14 ans |
Le Petit Basset Griffon Vendéen (souvent abrégé PBGV) se distingue immédiatement par sa bouille malicieuse et son allure trapue. Issu des plateaux bocagers de l’Ouest de la France, ce compagnon à la fois têtu et tendre sait se rendre indispensable chez les amoureux de la vie en plein air. Avant de craquer pour ses grandes oreilles tombantes et son allure légèrement dépenaillée, plongeons dans l’univers de cette race aux multiples facettes.
Histoire et origine rustique
L’histoire du PBGV remonte au XVIIIᵉ siècle, quand les paysans vendéens avaient besoin d’un chien à taille moyenne pour chasser le petit gibier dans les haies serrées. Contrairement aux grands chiens de meute, on cherchait un modèle plus bas sur pattes, capable de se faufiler sans bruit. C’est ainsi que, par croisements successifs, est né ce basset à poil dur, parfaitement adapté aux sentiers bordés de ronces et de buissons.
Des ancêtres variés
On imagine parfois que toutes les races françaises proviennent d’un seul ancêtre commun, mais le PBGV doit sa silhouette unique à plusieurs lignées de bassets et de griffons. Les bergers locaux ont veillé à conserver le caractère endurant de l’animal tout en peaufinant sa robe rêche, idéale pour résister aux épines. Résultat : un chien qui allie robustesse et légèreté.
Reconnaissance et évolution
Il a fallu attendre la fin du XIXᵉ siècle pour voir le PBGV prendre officiellement sa place dans les registres cynophiles. Depuis, sa popularité ne cesse de croître, non seulement comme chien de chasse, mais aussi comme compagnon de famille. Sa silhouette trapue et ses traits expressifs le rendent immédiatement reconnaissable dans un parc ou lors d’une exposition canine.
Apparence et caractéristiques physiques
Au premier coup d’œil, on remarque le poil dur, légèrement ondulé, qui protège des intempéries et des branchages. La tête est ronde, surmontée de deux grands yeux foncés au regard vif. Les oreilles, longues et tombantes, charment autant qu’elles soulèvent parfois quelques feuilles au passage. Côté gabarit, comptez entre 34 et 38 cm au garrot pour un poids oscillant autour de 9 à 11 kg.
Le pelage, reflet de son utilité
Ce manteau rêche n’est pas qu’un simple attribut esthétique : il préserve la peau des égratignures et des piqûres. Un brossage régulier permet de maintenir la texture et d’éviter les nœuds, tandis qu’un épilation légère au printemps évacue le poil mort. Certains éleveurs pratiquent même le « stripping » à la main, une méthode qui consiste à retirer les poils morts sans recourir à la tondeuse.

Proportions et allure
Le PBGV ne doit pas paraître trapu : ses membres sont courts, mais bien musclés. Au trot, on perçoit une certaine légèreté, presque ludique. Cette silhouette équilibrée le rend apte à suivre un rythme soutenu tout en étant capable de ralentir pour partager un moment de complicité avec son maître.
Tempérament : un mélange de joie et de ténacité
Plusieurs propriétaires vous le diront : ce n’est pas le genre de chien à rester immobile sur le canapé. Curieux, le PBGV fouine, explore, marque son territoire… et revient aussitôt réclamer un câlin. Derrière cette énergie débordante se cache un cœur tendre, toujours prêt à se lover contre vous.
Sociabilité et complicité
Il n’est pas rare de le voir se lier d’amitié avec les enfants en quelques minutes. Son gabarit modeste et sa patience légendaire en font un partenaire de jeu tout indiqué. Toutefois, il garde une certaine indépendance héritée de ses origines de chasseur : quand une piste l’attire, il se lance sans demander son reste.
Une certaine obstination
Sur le plan de l’éducation, la ténacité du PBGV peut surprendre. Quand il décide que quelque chose vaut la peine d’être investigué, c’est souvent au détriment des ordres reçus. Adopter un ton ferme, associé à des récompenses régulières, permet de canaliser cette volonté sans briser son enthousiasme.
Entretien et conditions de vie
Avant d’ouvrir la porte à ce petit chenapan, vérifiez que vous pouvez lui offrir suffisamment d’espace et d’activité. Une maison avec jardin clôturé reste l’idéal, même si de nombreuses familles en appartement parviennent à combler ses besoins grâce à des sorties fréquentes.
Balades et exercice quotidien
Le PBGV se régale lors de promenades variées : forêt, champs ou parc urbain, peu lui importe du moment qu’il peut suivre sa truffe. Prévoyez au moins une heure d’exercice par jour pour éviter qu’il ne développe un mauvais caractère ou ne s’ennuie.
Soins courants
Un brossage hebdomadaire suffit généralement, renforcé par un nettoyage régulier des yeux et des plis de la peau. Les oreilles, souvent humides, méritent une attention particulière pour prévenir les otites. Enfin, les griffes se limant naturellement sur les surfaces dures, quelques visites chez le toiletteur ou le vétérinaire peuvent être espacées.

Santé et longévité
Côté robustesse, le PBGV affiche de belles garanties. On note rarement des prédispositions aux maladies héréditaires majeures. Néanmoins, certaines pathologies articulaires ou oculaires peuvent survenir, surtout si les soins de base sont négligés.
Affections à surveiller
- Otites récidivantes
- Luxations patellaires
- Problèmes dentaires en cas de brossage insuffisant
Un suivi vétérinaire annuel, accompagné de vaccins à jour et d’une hygiène adaptée, suffit généralement à préserver une bonne santé jusqu’à 12–14 ans.
Éducation et activités recommandées
Pour canaliser son énergie, rien de tel que des jeux de pistage ou un travail en club canin. Le PBGV excelle dans les activités basées sur l’odorat, ce qui renforce votre complicité tout en stimulant son intelligence.
Techniques de socialisation
Commencez dès le plus jeune âge à l’habituer aux bruits, aux contacts et aux situations nouvelles. Les rencontres régulières avec d’autres chiens et des inconnus aident à éviter toute forme d’anxiété ou d’agressivité.
Jeux et stimulation mentale
Un simple jouet interactif, dans lequel on glisse quelques friandises, peut occuper l’esprit du PBGV pendant de longues minutes. Les sessions courtes, mais fréquentes, maintiennent sa motivation et lui évitent la frustration.
Adoption : conseils et démarches
Avant de vous lancer, renseignez-vous auprès d’éleveurs ou de refuges sérieux. Rencontrez plusieurs représentants de la race pour identifier le caractère qui vous convient le mieux. N’hésitez pas à poser des questions sur la lignée, la santé des parents et les premières semaines de vie.
Coût et budget annuel
Le prix d’un chiot PBGV se situe généralement entre 800 et 1 200 €. À cela s’ajoutent les frais vétérinaires, la nourriture de qualité et les équipements (laisses, panier, jouets). Prévoyez environ 1 000 € par an pour assurer un suivi complet.
FAQ
- Le Petit Basset Griffon Vendéen convient-il aux enfants ?
- Oui, sa taille modeste et son tempérament joueur en font un compagnon apprécié des plus jeunes, à condition de superviser les échanges pour éviter les chutes.
- Est-il bruyant ?
- Il peut émettre des jappements quand il suit une piste ou pour exprimer son excitation. Une éducation précoce et une activité adaptée réduisent sensiblement ces vocalises.
- Faut-il un grand jardin pour le PBGV ?
- Un espace extérieur est un plus, mais un maître disponible à lui offrir plusieurs sorties journalières suffit souvent.
- Peut-il vivre en appartement ?
- Oui, à condition de respecter ses besoins d’exercice et de stimulation mentale.
- Quelle est son espérance de vie ?
- En moyenne, entre 12 et 14 ans avec des soins réguliers.